Pourquoi suis-je revenu dans la province après 10 ans de vie dans une ville de plus d'un million de personnes?

Comment se déplacer d'une ville à l'autre. Des histoires émouvantes, quelles difficultés j'ai dû affronter. Sur les avantages et les inconvénients de la vie de banlieue.

Je viens d'une petite ville de province sur la côte de la mer d'Azov. Bien que ce règlement puisse difficilement être appelé une ville. À Primorsko-Akhtarsk, il n'y a pas d'établissements d'enseignement professionnel secondaire et supérieur adéquats, pas de travail, pas d'endroits valables où vous pouvez passer votre temps libre de manière intéressante. Ces inconvénients d'une petite colonie typique sont autrefois devenus la raison de déménager dans la capitale régionale.

À Krasnodar, j'ai trouvé tout ce qui me manquait dans mon Akhtary natal. Elle a appris, a trouvé un emploi, s'est mariée et est partie en congé de maternité. Il semblerait que tout soit parfait, mais non. La vie dans une grande ville n'est pas aussi douce qu'il y paraît à première vue. Voici ce qui exaspère un millionnaire:

1. Embouteillages.

La ville tient fermement le matin et le soir, et même périodiquement pendant la journée. Si vous devez utiliser les transports en commun, tout voyage devient un enfer. Parfois, il est plus facile de contourner un embouteillage à pied que de traverser. Une fois sur le chemin du travail, j'ai dépassé six minibus, que je prends habituellement pour m'y rendre.

2. Distances. Tout est très loin l'un de l'autre. Et compte tenu des embouteillages, il semble parfois que le chemin d'un bout à l'autre de la ville tend vers l'infini. Vous pouvez immédiatement dire au revoir à l'idée de faire plusieurs choses en une journée, si elles ne sont pas en route.

3. Écologie. Krasnodar, en comparaison avec d'autres millionnaires, est une ville qui n'a pas l'atmosphère la plus sale. Mais tout de même, l'abondance de voitures et les rues étroites font leur travail.

Un "plaisir" spécial est l'été dans la jungle de pierre. Les chaussures d'asphalte chaudes fondent directement sur vos pieds. Il n'y a absolument rien à respirer. Les climatiseurs et les moteurs automobiles consomment le dernier oxygène de l'atmosphère.

4. Emploi. Elle l'est, mais pour trouver sa vraie quête. Premièrement, vous devez éliminer les «escroqueries», où vous pouvez non seulement ne pas gagner, mais aussi perdre ce que vous avez. Connectez ensuite votre intuition et déterminez si l'entreprise est vraiment à la recherche d'employés, ou si elle voyage sur une main-d'œuvre gratuite à la sauce d'un stage. Contournez ceux qui aiment économiser du personnel et supprimez 3-4 postes par employé. Je garde généralement le silence sur les salaires principalement «gris» et «noirs».

5. Institutions budgétaires surchargées. Dans une grande ville, il y a une grave pénurie d'hôpitaux publics, d'écoles, de jardins d'enfants, de bureaux de poste et d'organisations similaires. Et il y a toujours une pénurie de personnel en eux. Cela se traduit par des files d'attente géantes et un nombre fou d'enfants dans les groupes et les classes.

Il s'avère donc que, semble-t-il, une ville d'opportunités, mais en fait, il est difficile de réaliser ces opportunités.

Après avoir pesé tous les avantages et inconvénients, je suis arrivé à la conclusion qu'une «maison dans le village» est bien meilleure qu'un appartement dans une grande colonie. Et c'est pourquoi:

1. De meilleures conditions de vie pour le même prix. En règle générale, dans les villages et les petites villes, le coût du logement et du terrain est inférieur, de sorte qu'une personne au prix d'un appartement d'une pièce dans une population d'un million et plus peut acheter ou construire une maison d'une superficie beaucoup plus grande.

2. Économie. Nous parlons à la fois de moyens et de temps. Dans un petit village, tout est accessible à pied, pas besoin de rester dans les embouteillages, de brûler de l'essence et des cellules nerveuses.

3. Jardins d'enfants et écoles disponibles. Si vous n'allez pas complètement dans la nature sauvage, vous pouvez apprécier ce moment important. Dans les écoles des petites villes et villages, 2-3 classes sont recrutées, dans lesquelles 20 à 25 personnes étudient, contrairement au même Krasnodar, où en 2020, ils ont établi un record et obtenu 33 premières années.

4. Espace personnel. En province, on ne se frotte pas toujours le nez à nez avec un groupe de personnes. Vous pouvez sortir en toute sécurité avec votre enfant sur l'aire de jeux, où il y a suffisamment d'espace pour tout le monde, ou rouler confortablement dans les transports publics.

5. Moins de concurrence dans les affaires. Une petite ville est un terrain non pavé pour le développement de votre entreprise. Il est facile de trouver et d'occuper une niche ou un segment vide avec une faible concurrence. La location des locaux est moins chère.

6. Qualité du marché du travail. Il y a, bien sûr, moins de travail au sens classique du terme. Mais ce sont pour la plupart de vrais postes vacants. Et personne n'a annulé l'emploi à distance.

7. Santé. L'air frais et la marche fréquente ont un effet positif sur le bien-être.

La majorité des citadins ont probablement pensé à avoir une maison de campagne. N'ayez pas peur, c'est vraiment cool de vivre dans votre propre coin isolé, où c'est confortable, calme et où personne ne dérange. En même temps, comme beaucoup se trompent, vous n'êtes pas coupé du monde.

Désormais, presque tous les problèmes peuvent être résolus via Internet. Si quelque chose est difficile à acheter lorsque vous venez au magasin, il est facile de le commander avec livraison par courrier, à un point de retrait ou par coursier. Vous pouvez vous rendre dans un grand village, passer du temps et retourner dans un nid douillet. Et bien souvent, cela prend autant de temps qu'un voyage en ville dans les embouteillages.

Et soyons honnêtes, vivant dans une métropole, nous visitons également des cinémas et des centres de loisirs, des parcs d'attractions, des restaurants chics et autres divertissements inaccessibles dans la province pas tous les jours. À moins, bien sûr, que nous y travaillions.