Des scientifiques allemands créent une puce en silicium capable d'émettre des photons

À l'ère de l'informatisation et de la numérisation universelles, le transfert de données confidentielles est un véritable casse-tête. La cryptographie quantique moderne est en mesure de garantir une sécurité à 100%. Mais il était presque impossible de le combiner avec les technologies existantes.

Mais une équipe de recherche allemande a construit une source de photons infrarouges unique à base de silicium capable de générer environ 100 000 photons par seconde.

Ce développement permettra de combiner la cryptographie quantique avec les technologies silicium existantes.

Qu'est-ce que la cryptographie quantique

Tout d'abord, je veux dire quelques mots sur la cryptographie quantique. Ainsi, Quantum Key Distribution est actuellement une méthode 100% sécurisée d'échange de clés secrètes entre deux utilisateurs. Après tout, tout le principe de ce système est basé sur les principales lois du monde quantique.

Après tout, si un tiers tente de voler la clé transmise, il devra alors prendre une mesure. Ainsi, le processus de mesure lui-même introduira certainement des anomalies dans la clé. Et ces anomalies seront immédiatement vues par les participants légitimes du programme.

Autrement dit, les participants autorisés au transfert peuvent divulguer et simplement vérifier que personne d'autre n'a mesuré la clé à part eux.

La plupart des protocoles de sécurité quantique sont basés sur le transfert de photons uniques. C'est la condition principale du secret.

Seulement avant le développement des scientifiques allemands, les sources de photons uniques étaient des appareils très complexes, mal compatibles avec les appareils électroniques modernes.

Développement d'une nouvelle puce silicium

Groupe scientifique du Centre. Helmholtz Dresden-Rosendolph et l'Université de technologie de Dresde, au cours de nombreuses expériences, ont obtenu le système génération de photons uniques, où une puce de silicium a été prise comme base (pratiquement électronique).

Cela est devenu possible après que les ingénieurs ont placé des atomes de carbone dans du silicium à l'aide d'un accélérateur. Au cours de ce processus, une paire d'atomes de carbone avec un atome de silicium a formé un atome synthétique capable d'émettre des photons dans le domaine infrarouge avec une longueur d'onde de 1,3 microns.

Dans ce cas, les photons générés par la puce sont parfaitement répartis le long de la fibre de verre.

L'échantillon de laboratoire était capable de générer environ 100 000 photons uniques par seconde. C'est juste pour que ce système fonctionne pleinement, il est nécessaire de le refroidir à une température de 4 Kelvin.

Quelles sont les perspectives d'invention

En fait, cette évolution est difficile à surestimer. Après tout, cela permet, pour ainsi dire, de «fusionner» des technologies existantes basées sur le silicium avec des développements complètement nouveaux.

Autrement dit, peut-être que les soi-disant processeurs, répéteurs et capteurs quantiques basés sur du bon vieux silicium vont bientôt apparaître.

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